Contribuer à la décarbonation

De l'avis des scientifiques faisant autorité sur le sujet, en particulier le GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), atteindre la neutralité carbone à l'horizon de 2050 au plus tard constitue le seul scénario permettant de limiter le réchauffement climatique à plus de 1,5°C. Une corrélation qui place ainsi l'émission de carbone au cœur des enjeux du changement climatique.

Neutralité carbone : de quoi parle-t-on ?

Il s'agit d’un équilibre entre, d’un côté, les émissions de carbone générées dans le cadre des activités humaines (agriculture, construction, transport, industrie…), et, de l’autre, de leur absorption par les puits de carbone naturels (sols, forêts et océans).

Cet objectif de neutralité carbone figure dans l’Accord de Paris adopté en 2015 par 195 pays. Le Pacte vert pour l’Europe, signé en décembre 2019, vise également cet objectif de décarbonation d’ici 2050. Une ambition confirmée dans la Loi européenne sur le climat signée en 2021 qui porte la réduction des émissions de l’Union Européenne de 40 à 55 % pour 2030.

Décarbonation

Impact carbone : qui peut agir ?

L’empreinte carbone d’un produit correspond à la somme de toutes les émissions de son cycle de vie : c’est-à-dire pour sa fabrication, son transport, sa vente, son utilisation, sa destruction ou sa valorisation en fin de vie.

Parce que la neutralité carbone correspond à un objectif global, elle se mesure à l’échelle mondiale. Pour autant, chaque organisation a la possibilité d’agir à son niveau pour limiter son impact carbone. C’est une ambition qu’affichent de plus en plus d’entreprises dans le cadre de leur responsabilité sociétale et environnementale.

Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à la décarbonation ?

Le premier levier consiste à réduire les émissions de carbone induites par son activité. Par exemple en substituant une énergie fossile (fioul, gaz…) par une énergie décarbonée et renouvelable, en reconsidérant ses approvisionnements, en privilégiant les circuits plus courts… Ensuite, chaque entreprise peut mettre en place un plan d’optimisation pour réduire ses consommations énergétiques, là où c’est possible. Et enfin, il reste possible de ponctuellement compenser les émissions incompressibles.

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Dalkia Froid Solutions a accompagné le premier magasin ultra bas carbone de France

Engagé depuis plusieurs années dans une démarche pour réduire sa consommation énergétique, l’Intermarché d’Oncy-sur-École (91) a souscrit à deux offres avec engagement de performance de Dalkia Froid Solutions : une pour le froid et une pour le traitement d’air. Une solution efficace pour garantir la consommation du point de vente quand on sait que les installations frigorifiques représentent à elles seules environ la moitié de la facture d’énergie d’un supermarché.

Optimisation énergétique

Après un agrandissement, ce magasin souhaitait aussi réduire son empreinte carbone. « Nous avons fait réaliser un premier bilan carbone intégrant l’ensemble des consommations énergétiques et des émissions de CO2, retrace Steven Girard, directeur commercial chez Dalkia Froid Solutions. À l'issue de ce bilan, nous avons travaillé sur toutes les optimisations énergétiques possibles pour l’ensemble des utilités : froid, chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, laboratoire de boulangerie… Puis, nous avons mis en place un pilotage énergétique de tous les usages électriques du magasin. »

Énergie décarbonée

Les installations ont été modifiées afin de supprimer le gaz du point de vente et un système de récupération de chaleur a été mis en place sur le groupe frigorifique positif. Cette chaleur recyclée sert à chauffer la zone des caisses. Une borne de recharge de véhicules électriques a été installée par Izivia, filiale d’EDF, et partenaire de Dalkia Froid Solutions. Enfin, toujours dans la perspective de réduire son empreinte carbone, le magasin projette d’installer des panneaux photovoltaïques pour produire une énergie décarbonée et renouvelable.

Compensation du résiduel carbone

« Après avoir fait les travaux et procédé à toutes les optimisations énergétiques, un nouveau bilan carbone a été établi, montrant une réduction de 50 % des émissions de CO2 (scope 1 et scope 2*). Au terme de celui-ci, nous avons compensé le résiduel carbone incompressible de ce point de vente, avec un partenaire dont les projets bénéficient du label bas carbone du ministère de la transition écologique et solidaire, d’où l’appellation de magasin ultra bas carbone. C’est une offre qui peut satisfaire aux enjeux d’autres surfaces de vente qui souhaitent s’engager dans une démarche conjuguant sobriété énergétique et décarbonation », conclut Steven Girard.

*Scope 1 = émissions directes ; scope 2 = émissions indirectes liées aux consommations énergétiques

Tous les secteurs ont un rôle à jouer

Si le secteur de la grande distribution est concerné au premier plan pour contribuer à l’effort de neutralité carbone, avec un ensemble de mesures adaptées conjuguant efficience énergétique et réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’autres secteurs ont aussi un rôle essentiel à jouer.

Industrie, transport, logistique, tertiaire… tous les domaines d’activité ont un double intérêt à s’engager dans la voie vertueuse de la décarbonation de leurs activités et de la réduction de leurs consommations énergétiques.

Concernant les productions frigorifiques par exemple, les solutions techniques retenues déterminent leur consommation énergétique et leur empreinte carbone. Utiliser des fluides naturels, ayant un très faible impact environnemental, contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et diminue ainsi l’empreinte carbone de l’installation.

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